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Quel est l’impact des réformes sociales et fiscales de 2019 sur votre niveau de vie ?

Article écrit le 06/12/2020 – Par MINGZI – Crédit photo : 123RF

Dans son étude « France portrait social – Edition 2020 », l’INSEE mesure l’impact des réformes sociales et fiscales de 2019 sur le niveau de vie des Français. Les mesures auraient permis une hausse du niveau de vie 250 euros par personne en moyenne.

Les réformes sociales et fiscales 2019

L’année 2019 a été marquée par de nombreuses mesures sociales et fiscales. Elle a vu le mouvement des Gilets jaunes se solder par l’augmentation de la prime d’activité versée aux travailleurs modestes, l’exonération des heures supplémentaires de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu et la réintroduction d’un taux intermédiaire de CSG pour les retraites. Les réformes entamées en 2017 se sont poursuivies avec la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la revalorisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et du minimum vieillesse. Certaines prestations familiales et allocations logement ont en revanche été sous‐indexées par rapport à l’inflation et le second volet de l’accord sur les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco s’est traduit par une hausse des cotisations retraite des salariés du privé.

Dans son étude, l’INSEE mesure l’impact de ces mesures sur le niveau de vie des Français.

Une hausse du niveau de vie de 250 euros par personne en moyenne

L’étude montre que  les nouvelles mesures ont permis d’augmenter le niveau de vie des ménages 250 euros annuels par personne en moyenne.

Les ménages de niveau de vie intermédiaire ressortent comme les grands gagnants car leur niveau de vie s’est amélioré de 300 à 340 euros annuels, en raison notamment des baisses de la taxe d’habitation, de la CSG pour les retraités, et des exonérations fiscale et sociale sur les heures supplémentaires.

Le gain pour les ménages modestes est moindre, entre 160 et 280 euros annuels. La revalorisation de la prime d’activité et, dans une bien moindre mesure, la baisse de la taxe d’habitation et les revalorisations de minima sociaux à destination des personnes âgées ou handicapées font plus que compenser les gels et sous‐indexations de prestations sociales.

Pour les 10% de ménages les plus aisés, l’impact est faible (seulement 30 euros) notamment en raison de la hausse de cotisations liée à la fusion des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco.