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La déforestation : une situation très diverse dans le monde et un sujet plus complexe que prévu

Article écrit le 04/10/2020 – Par MINGZI – Crédit photo : Fotolia

Les informations sur les forêts dans le monde sont difficiles à analyser. La situation semble parfois catastrophique à écouter certains experts alors que les réalités sont très variées et que le sujet ressemble à un dilemme dans les pays en voie de développement.

Une place prépondérante sur la Terre

Les forêts occupent 30% de la surface du globe.

Au niveau de l’Union Européenne, les forêts occupent 43% de la superficie totale et les 5 pays les plus boisés sont la Suède, la Finlande, l’Espagne, la France et l’Allemagne.

Les  3 plus grandes forêts du monde :

  • La forêt polaire, la Taiga = 15 millions de km2
  • La forêt amazonienne = 6 millions de km2
  • La forêt tropicale du Congo = 2 millions de km2

Une très bonne gestion de la forêt en France depuis Napoléon et Charles X

Les forêts occupent 28% du territoire français et la France est le 11ème producteur de bois mondial.

Depuis plus de 200 ans , les gouvernements français ont organisé la gestion des forêts.

Napoléon crée en 1801 l’administration générale des forêts.

Charles X fonde l’École royale forestière en 1824 qui deviendra l’École nationale des eaux et forêts en 1898.

Le résultat est que la surface occupée par les forêts a doublé depuis 1850.

Pourtant plus de 70% des Français pensent que la France se déboise …

Pourquoi le sujet de la déforestation est aussi complexe ?

80% des causes de la déforestation sont liées à une conversion vers l’agriculture donc pour nourrir les populations. Les autres causes sont liées à la construction d’infrastructures (8%), les activités minières (6%), l’urbanisation (5%).

Les 3 grandes zones de déforestation sont l’Indonésie, le Brésil et l’Afrique.

D’un côté, la déforestation entraîne des conséquences sur la biodiversité, la fragilité des sols et le réchauffement climatique.

De l’autre, la déforestation concerne des pays en voie de développement qui ont souvent une démographie très dynamique avec des besoins vitaux de logement et de nourriture.

C’est donc un sujet plus facile à traiter dans les pays riches.