Article écrit le 05/02/2017

Quelle est l’activité de Figeac Aéro ?

Société implantée dans le Lot, Figeac Aéro est devenue en moins de 30 ans un acteur reconnu de la sous-traitance aéronautique que ce soit pour la production de pièces élémentaires de grandes dimensions, de pièces moteurs, de pièces précises ou pour la réalisation de sous-ensembles.

Acteur majeur sur son marché, Figeac Aéro travaille avec les principaux constructeurs, motoristes et sous-ensembliers du secteur et pour des programmes aussi prestigieux que l’A350 et l’A320. La société leur apporte des solutions industrielles compétitives, depuis l’étude, jusqu’à la réalisation de sous-ensembles aéronautiques, dans son département assemblage.

Une politique d’innovation permanente et d’investissements en moyens humains et matériels, lui permet de s’adapter et d’évoluer en fonction des besoins de ses clients.

Figeac Aéro possède des implantations dans le monde en zone dollar et/ou en zone low cost, pour rester à proximité des donneurs d’ordres où qu’ils soient.

Le sous-traitant aéronautique vient de remporter un contrat de plus de 600 millions de dollars et annonce la création de 300 emplois en France.

Les principaux clients de Figeac Aéro

Les principaux programmes de Figeac Aéro

Figeac aéro en chiffres

L’histoire de Figeac Aéro

En 1989, avec 17 000 € en poche et fort de son expérience dans l’aéronautique, Jean-Claude Maillard créé la société Figeac Aéro dans un petit atelier de 500 m2 à Figeac dans le Lot. L’entreprise se spécialise peu à peu dans la fourniture de pièces de petites, moyennes et grandes dimensions.

C’est à partir de 1994, qu’un groupe se forme avec le rachat de l’entreprise Usicap (Decazeville) spécialisée dans l’usinage de pièces précises et de prototypes, et la reprise de l’entreprise MTI (Decazeville) spécialisée dans la chaudronnerie, la mecano soudure, l’usinage de pièces grandes dimensions.

Jean-Claude Maillard a su tirer parti d’un double phénomène:

• la croissance continue du marché aéronautique, qui double de taille tous les quinze ans
• la tendance lourde des avionneurs et grands équipementiers à sous-traiter une part sans cesse plus importante de leur production

Pour gagner la confiance de ses grands clients, Figeac Aero a lourdement investi dans la compétitivité de ses usines, jusqu’à 73 millions d’euros en 2016, notamment sur le site historique de Figeac, et s’est rapproché de ses clients en ouvrant des sites à proximité de leurs usines.

La croissance est rapide :

• En 2006, Figeac Aéro obtient la certification ISO 9001 et EN 9100
• En 2007, la société ouvre un centre de formation pour apprentis

• En 2010, le groupe Figeac Aéro est retenu pour faire partie du top 20 mondial des fournisseurs d’Airbus dans la famille des « detailed parts » (pièces élémentaires). Cette année là, Figeac Aéro créé une filiale en Tunisie.

• En 2013 : introduction en bourse de Figeac Aéro sur le marché Alternext Paris

• En 2014 : création de la filiale Figeac Aéro North America basée à Wichita (Etat du Kansas) et de  Figeac Aéro Saint-Nazaire en France

• En 2015 : création de Figeac Aéro Maroc et Figeac Aéro Mexico

• En 2016 : Figeac Aéro réalise sa troisième augmentation de capital et est transféré sur le marché boursier Euronext Paris compartiment B

Les prochains enjeux de Figeac Aéro

Numéro deux européen des sous-traitants aéronautiques, derrière Asco et devant Mecachrome, le groupe Figeac Aéro compte bien devenir le numéro un à l’horizon 2020.

Figeac Aéro vient d’obtenir son plus gros contrat, d’un montant de plus de 600 millions de dollars sur dix ans, de l’équipementier américain Spirit AeroSystems. Le PDG, Jean-Claude Mailliard, estime que ce contrat créera 200 emplois, dont la moitié à Figeac, 15 % dans l’usine américaine de Wichita et 35 % au Maroc et en Tunisie.

Figeac Aéro a remporté deux autres méga-contrats ces dernières années : 400 millions de dollars en 2016 avec Stelia Aerospace (Airbus) et 500 millions de dollars en 2014 avec Safran.

Pour répondre à cette demande, le groupe a prévu d’investir :

• 37 millions d’euros ont été investis dans l’usine du futur à Figeac : la « vitrine de l’industrie du futur » dédiée au moteur Leap de Safran-GE, est un site robotisé qui permettra de réduire les cycles de production de 10 semaines à 10 jours. Il a été inauguré par François Hollande. Le site historique de Figeac reste ainsi le navire amiral du groupe.
• Rachat d’Auvergne Aéronautique (700 salariés) spécialiste de la chaudronnerie et de la tôlerie technique : cela permet au groupe de se diversifier, d’acquérir de nouvelles compétences et d’accéder à des clients comme Airbus Helicopters ou le chinois AVIC.
• Une nouvelle acquisition en France ou aux Etats-Unis serait en préparation

Jean-Claude Mailliard prévoit de consacrer 25 à 75 millions d’euros à la croissance externe d’ici à 2020, tout en conservant une stratégie cohérente pour le groupe. Il semble également favorable à intéresser ses managers à l’avenir du groupe en leur ouvrant l’accès au capital …