Paris encadrement des loyers

Les prix de l’immobilier à Paris pourraient bientôt battre un record historique

Selon la chambre des Notaires de Paris-Ile de France, les prix de l’immobilier à Paris viennent de retrouver le niveau record de 2012 à 8 450 € le m² et pourraient établir un nouveau record dans les prochains mois.
Les prix de l’immobilier à Paris sont en forte hausse

À Paris, le prix au mètre carré atteint 8 450 €, soit une hausse de 5,5% en un an, et approche le record de 2012 (8 460 €).

Après une période de baisse continue de 3-4 ans, les prix sont repartis à la hausse à partir de 2015 et retrouvent en 2017, en moins de 2 ans, le niveau record de 2012.

Sur les 20 arrondissements de la capitale, 13 ont connu une augmentation de prix supérieure à 5% par an. L’arrondissement ayant le plus augmenté étant le 8e (+11,8%). Seul le 7e arrondissement a vu ses prix diminuer de 3% en un an.

Vers un record des prix en juillet ? Les indicateurs avancés sur les avant-contrats des notaires franciliens confirment globalement les tendances à la hausse des prix d’ici l’été 2017. En juillet 2017, le prix au m² pourrait atteindre un nouveau record historique à 8 800 € le m² dans Paris, soit une variation annuelle de +7%.

Evolution des prix du m2 immobilier ancien à Paris

Plus de 10 000 euros le m² dans 7 arrondissements dont 4 à plus de 11.000 euros/m²   

7 arrondissements de Paris ont désormais des prix au m² qui dépassent les 10 000 € : les 1er, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e.
Le 1er et le 6e arrondissements sont les plus chers de la Capitale avec des prix au m² respectivement de 11 740 € et de 12 320 €. Les quartiers les plus onéreux de Paris sont situés à Saint-Germain-des-Prés (14 850 €/m²), Champs-Elysées (14 510 €/m²) et Odéon (14 050 €/m²).
Le 19e demeure le seul arrondissement toujours sous la barre des 7 000 €/m².

Quels sont les perspectives du marché immobilier parisien au 2nd semestre 2017 ?

Avec la forte évolution des prix de l’immobilier et dans un contexte de faible évolution du pouvoir d’achat des ménages, le maintien de la solvabilité des acquéreurs, et donc leur accès au crédit, ne reposera plus que sur le maintien des taux d’intérêt à des niveaux très bas. Par conséquent, si les premières hausses des crédits immobilier devaient s’intensifier, le marché pourrait alors connaitre un ralentissement.

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